Maison Ballantine
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Maison Ballantine : Clan Roleplay de Star Wars™: The Old Republic™
 
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 Le dilemme

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Z.




Messages : 12
Date d'inscription : 29/06/2011
Localisation : Erre dans les couloirs

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MessageSujet: Le dilemme   Le dilemme Icon_minitimeMer 3 Aoû 2011 - 23:05

Dans une cantina de l'Enclave Impériale, des mercenaires échangeais des récits plus ou moins fondés...
- Arrête tes conneries Tink. Je sais très bien ce que je dis, ils étaient au moins dix !
- Non ! Tu me fais marcher !
Parmi les hommes assis à la table, Tink et Gash parlaient à haute voix tels des ivrognes. Ces deux gaillards, bien qu'ayant des caractères opposés, étaient constamment collés l'un à l'autre. Tink, le plus petit des deux, savait manier les explosifs et s'amusait régulièrement à bricoler des gadgets plus ou moins utiles. Gash était moins minutieux, son style à lui était plus direct. Il aimait foncer dans le tas et tirer à vue avec son fusil d'assaut.
Alors que les discussions se font bruyantes, un homme s'approche du groupe et s'appuie à leur table.
- Alors Gash, encore en train de raconter des bobards ?
A ces paroles, un grand silence s'imposa. L'homme qui se tenait debout était leur chef, Molk, et il n'était pas connu pour son humanisme, loin de là. Derrière lui, une silhouette s'avança et s'installa à la table sans dire un mot. Tink observa attentivement le jeune homme qui venait de s'asseoir et remarqua un papier plié dans les mains de ce dernier.
- Qu'est-ce que tu nous rapporte de beau aujourd'hui Zedash ?
Le jeune homme leva les yeux vers son interlocuteur. Zurel, que l'on surnommait "Zedash" en raison des initiales de son nom et de son prénom, était très habile avec l'informatique. Il pouvait, avec une facilité déconcertante, récupérer des données et effacer les traces de son passage. Ce jeune homme aimait les missions d'infiltration car son aptitude aiguë à ne pas attirer l'attention sur lui facilitait ces missions.
Zurel déplia soudainement le papier et le plaça au centre de la table.
- J'ai l'info que nous cherchions. Ils vont charger tous le matos ce soir, plus loin à l'extérieur de la ville.
- Alors il faut agir au plus vite ! rétorqua Molk d'une voix rauque.

Le soir même, Zurel et Tink se rendaient jusqu'au point de rendez-vous. Camouflés dans l'ombre, ils observent la scène. Plusieurs hommes armés attendaient, regroupés autour d'une caisse.
- Bien, c'est le moment de prendre leur place. chuchota Tink.
- Ils sont armés et nous ne sommes que deux, est-ce bien prudent ? Zurel ne souhaitait pas voir cette mission échouer, il avait l'air inquiet.
- Ne t'inquiète de rien, j'ai tout prévu. lança Tink à Zurel. L'homme sortit de sa poche une télécommande et appuya sur le bouton en son centre. Tout à coup, plusieurs explosions se firent entendre à quelques dizaines de mètres d'eux. Les gardes surpris s'empressèrent de voir ce qui c'était passé ne laissant ainsi que deux hommes pour surveiller le colis. Tink et Zurel éliminèrent les deux gardes et cachèrent les corps un peu plus loin.
- Pas mal ! Tu me surprendra toujours, toi et tes stratagèmes foireux. Mais que fait-ont des autres gardes ?
- Les autres s'en chargeront.
Quelques minutes plus tard, un vaisseau atterris devant eux. Un homme descend par la rampe et s'adresse aux deux mercenaires, il ne se rend pas compte de la supercherie.
- Vous avez le colis ? Parfait ! Montez-le à bord.
Tink souriais d'un air narquois.
- Une fois à bord on tue les passagers et on reviens à la base avec le vaisseau et la cargaison. chuchotât-il à Zurel.
- Ça me plaît. rétorqua-t-il alors qu'ils pénétraient à bord du vaisseau. La rampe se referma dans un grand souffle qui sonnait comme une plainte aux oreilles de Zurel. L'appareil en question était un vaisseau cargo de taille moyenne, assez grand du moins pour entreposer un bon nombre de matériaux divers, des armes... Après avoir chargés la caisse dans la soute, Zurel et Tink allèrent rejoindre le capitaine du vaisseau dans la salle de contrôle. Tink s'approcha d'un pas assuré et jeta un coup d'œil sur le tableau de bord, puis il se retourna vers le capitaine.
- Vous comptez emmener tout ce matos à Balmorra n'est-ce pas?
- En effet, c'est notre destination, nous y vendons toutes nos armes et nos équipements. il fronça les sourcils et demanda, Pourquoi cette question ?
Tink se tourna vers Zurel, lui fit un clin d'œil, et, d'un geste vif, dégainât ses deux pistolets blasters en direction du capitaine. Tous furent stupéfaits mais il était trop tard pour réagir, l'instant d'après, tout l'équipage gisait sur le sol froid du cargo.
- Changement de plan! lança Tink, alors que Zurel fouillait les corps.

De retour à la cantina, les hommes fêtaient leur réussite à coup de boissons alcoolisées. Mais Zurel ne buvait pas, il se tenait dans un coin de la cantina à l'écart de l'agitation, observant Molk et un inconnu qui discutaient. Quelque temps après, Molk s'approcha de Zurel et suivit par l'étrange homme encapuchonné.
- Zedash, cet homme souhaite s'entretenir avec toi. Apparemment il a eu vent de tes talents de mercenaire. Il dit avoir besoin de quelqu'un comme toi.
- Merci Molk. dit Zurel en observant l'étranger. Molk allât rejoindre les autres dans leurs festivités. L'homme encapuchonné prit un siège et d'un geste, retira sa capuche, dévoilant ainsi le visage d'un homme de 50ans environs avec les cheveux tressés et à l'allure éthéré, il ne fait aucun doute que l'homme en imposait.
- Bonjour à toi Zurel, je me présente, je fais partie de la maison des Ballantines, et il se trouve que nous avons besoin de tes services pour une mission qui nécessite ton savoir-faire.
Zurel était perplexe, il ne savait pas quoi décider, refuser et rester avec ses amis, ou tout quitter et commencer une nouvelle vie. L'appât du gain est puissant mais Zurel décide d'abord d'en parler avec son chef, laissant l'homme seul à la table. Peu de temps après, Zurel retourna s'asseoir devant le Ballantine.
- C'est d'accord. dit-il avec conviction. Cependant je souhaite être bien rémunéré, vous savez, avec mes autres gars, on ne réussi pas toujours de subvenir à nos besoins.
- Il n'y a pas de problème de ce point de vue là, nous pouvons nous permettent un tel investissement.
- Alors marché conclut ! dit Zurel en serrant la main à son nouvel employeur.


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